Au cours des deux dernières semaines, la présence du virus de Schmallenberg a été confirmée dans 412 nouvelles exploitations, indique le ministère de l'Agriculture. Deux départements supplémentaires sont touchés : les Landes et la Loire.
Au 15 juin, un total de 2.241 élevages avaient été touchés dans 58 départements (01, 02, 03, 08, 10, 14, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 33, 36, 37, 39, 40, 41,42, 45, 47, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 76, 77, 79, 80, 86, 87, 88, 89, 95).
Il s'agit de 1.128 élevages ovins, 1.096 élevages bovins et 17 élevages caprins.
Le virus de Schmallenberg appartient à la famille des orthobunyavirus, qui n'affecte que les ruminants. Il a été identifié pour la première fois aux Pays-Bas et en Allemagne en novembre 2011. D'autres foyers ont depuis été recensés en Belgique, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Italie et en Espagne.
Il s'agit d'une maladie d'élevage qui peut se manifester par de la fièvre, une chute de production ou des malformations à la naissance, en particulier chez les ovins. Le virus n'est pas contagieux d'un animal à l'autre mais est transmis par des insectes vecteurs.
Aucune restriction aux mouvements d'animaux des exploitations infectées n'est appliquée. Il est cependant rappelé que, d'une manière générale, les animaux malades ne sont pas déplacés. En cas de suspicion, il est conseillé aux éleveurs de ruminants de contacter leur vétérinaire dans le cadre de la surveillance clinique mise en place, rappelle le ministère de l'Agriculture.