Pour la plupart des exposants, ce Vinexpo, le salon mondial des vins à Bordeaux, fut un bon cru. Ils ont eu affaire à des visiteurs « intéressés », « professionnels ».
Jeudi 24 juin, le salon annonçait une fréquentation en hausse « de l'ordre de 48.000 professionnels, soit près de 3 % de plus qu'en 2009 », sur la base des quatre premiers jours.
« La fréquentation des visiteurs étrangers (hors France) atteint un record, avec une participation asiatique exceptionnelle. Un visiteur étranger sur trois était asiatique ! La Chine a démontré son intérêt grandissant pour le vin en doublant sa participation. Les grands acheteurs japonais, malgré les difficultés que traverse le pays, étaient bien présents. Les visiteurs de Taiwan, de Singapour, du Vietnam, de la Malaisie, de l'Inde sont venus plus nombreux », indique Vinexpo dans un communiqué de presse.
Le deuxième pays, en termes de visitorat étranger, est le Royaume-Uni, suivi par les Etats-Unis en progression de près de 10 %. Le Canada, avec les grands acheteurs des monopoles, arrive en cinquième position.
Quant à la fréquentation des visiteurs français, elle reste stable en 2011, tout comme la présence des visiteurs des autres pays producteurs du sud de l'Europe, l'Espagne, l'Italie et le Portugal.
Une organisation très critiquée
« Le wifi n'a jamais marché alors que nous avons payé pour, peste une exposante. Quand on voit le coût des stands, c'est un scandale. Aujourd'hui, on ne peut plus travailler sans cela. L'accès à internet est indispensable pour envoyer des propositions ou des documents commerciaux. »
« Un de mes contacts est parti au bout de 24 heures parce qu'il ne pouvait pas travailler », affirme un autre exposant. Apparemment, aucun stand n'avait accès à internet pendant la durée du salon. De même, il était souvent impossible de passer et de recevoir des coups de fils sur les portables. Il fallait sortir des halls et s'en éloigner pour obtenir un réseau. Autre point noir : l'insuffisance de parkings, du fait de travaux.