Coorperl Arc Atlantique a annoncé, dans un communiqué du 2 juillet, que le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc l'a relaxé des « accusations d'usage de faux et de mise en danger de la vie d'autrui portées à son encontre ». Le groupe coopératif écope d'une amende de 150.000 € pour faux, escroquerie et tromperie. Le tribunal a aussi confirmé la confiscation de 2,9 millions d'euros saisis lors de l'enquête.
Trois cadres sont condamnés à des peines avec sursis. L'un pour des faits de faux, escroquerie et tromperie. Les deux autres pour des faits de faux. Mais, comme la coopérative, tous sont relaxé pour les faits de mise en danger de la vie d'autrui et d'usage de faux, indique l'AFP. « Nous les soutenons », assure la coopérative.
Cooperl Arc Atlantique rappelle que « cette enquête sur les méthodes d'analyse qualité concernait des produits spécifiques commercialisés entre mars 2010 et novembre 2012 représentant 0,15 % » de sa production.
« Nous regrettons cette condamnation mais nous constatons que le Tribunal a aussi retenu les éléments du dossier qui montrent que nous avons constamment veillé à la santé du consommateur et à la qualité de nos produits, complète Patrice Drillet, le président de Cooperl Arc Atlantique. La filière porcine fait face aujourd'hui à une crise d'une importance sans précédent. Plus que jamais, nous poursuivrons nos efforts de qualité et d'innovation pour valoriser au mieux nos produits et nos savoir-faire. »