Deux spots d'une campagne radiophonique sur l'élevage, soutenue par les pouvoirs publics, doivent cesser d'être diffusés car ils « induisent le public en erreur », a indiqué vendredi l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, saisie par la Fondation Bardot.
L'un vante la dimension « artisanale » de l'élevage de porcs et un autre minimise l'impact sur l'environnement de celui des bovins.
« Ce sont des publicités mensongères, financées par nos impôts », a déclaré le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie.
« Et vu la cible attaquée, la filière de la viande et le ministère de l'Agriculture qui a financé la campagne à 80 %, nous sommes d'autant plus contents que la plainte ait été suivie », a-t-il ajouté.
Le Jury de déontologie publicitaire (JDB), instance associée à l'ARPP et chargée de se prononcer sur les plaintes émises, a donné raison à la Fondation Bardot – dans une décision publiée le 23 février – sur deux spots de 45 secondes réalisés par le Centre d'information des viandes (CIV).
Il s'agit de deux des dix spots de la campagne « Soyons ferme » visant à informer sur les filières d'élevage de bœuf, veau et porc.
Ils contreviennent notamment au principe selon lequel « la publicité ne doit pas induire le public en erreur sur la réalité des actions de l'annonceur, ni sur les propriétés de ses produits en matière de développement durable ».
Aussi, « il est demandé à l'ARPP de faire le nécessaire pour qu'ils ne soient plus diffusés ou rediffusés » par Radio France, Europe 1, et les radios du groupe RTL (RTL, RTL 2 et Fun Radio), a indiqué le directeur général de l'ARPP, Christophe Martin.
Dans le premier, une éleveuse de porcs vante son « élevage familial comme partout en France », et assure que « les éleveurs de porcs sont comme des artisans ».
Le Jury a estimé que le message entretenait « une confusion » et que « le constat que l'élevage serait en France majoritairement familial n'implique pas nécessairement qu'il se ferait selon des méthodes artisanales et non industrielles ».
Au sujet de l'impact des bovins sur le changement climatique, une éleveuse assure qu'« en broutant, nos vaches maintiennent les prairies, ce qui permet le stockage de carbone dans le sol, comme les forêts ».
Le Jury a jugé que le message, qui induit « l'idée d'une totale innocuité de l'élevage sur l'environnement », devrait être « nuancé ».
Les plaintes de la Fondation Bardot concernant deux autres spots du CIV portant sur les qualités nutritionnelles de la viande et l'alimentation des veaux ont, elles, été rejetées par le Jury.
ANTOINE01
dimanche 27 février 2011 - 12h11
HEUREUSEMENT LA FNSEA VA NOUS DEFENDRE CONTRE CES RAGOTS POUR LA PLANETE .IL SERAIT DE BON TON A BB BARDOT DE S OCCUPER DE TOUTES LES BESTIOLES EX. SERPENTS ET AUTES REPTILES ELEVES EN TOUTE IMPUNITE PAR NOS CHERS CITADINS QUI N ONT TOUJOURS PAS COMPRIS LES TRANSMISSIONS DE MALADIE CHEZ L HOMME.SALMONELLES .APRES NOS CHER AMIS POURONT PEUT ETRE S OCCUPER DE LA PLANETE