Deux personnes ont été mises en examen mardi à Marseille, pour « usage de faux de manière habituelle » et « tromperie », par le magistrat en charge de l'enquête sur un trafic de viande de cheval impropre à la consommation, a-t-on appris auprès du parquet.
Ces deux personnes, dont les identités n'ont pas été précisées, ont été laissées libres sous contrôle judiciaire, a-t-on indiqué de même source, précisant que deux autres personnes devaient être auditionnées dans la soirée de mardi.
Mercredi, la juge d'instruction Annaïck Le Goff, du pôle santé, doit entendre l'instigateur présumé du réseau basé à Narbonne, quatre vétérinaires qui signaient des certificats, parfois sans même avoir vu les animaux, et enfin un informaticien soupçonné d'être faussaire.
Sur les 21 personnes interpellées lundi dans onze départements du sud de la France, 11 ont été remises en liberté mais devraient être convoquées à nouveau ultérieurement.
Ce trafic, aux ramifications européennes (des perquisitions ont eu lieu à Gérone en Espagne), porte à ce stade sur 200 chevaux revendus bien qu'étant impropres à la consommation.