« Si un nouveau régime sucrier est mis en place après 2015, il est à attendu que les quotas de production, le prix minimal des betteraves de même que le prix de référence du sucre (404 €/t, ndlr) soient réexaminés, voire même interrompus », annonce la banque spécialisée Rabobank, dans un rapport publié le 25 octobre 2011.
Les opinions sont partagées quant à la réforme du régime sucrier de l'Union européenne. « Du côté des producteurs, la dernière restructuration de 2009 est toujours fraîche dans les esprits. De ce fait, ils accueilleraient favorablement une poursuite du régime actuel pour quelques années. [...] En revanche, les acheteurs et utilisateurs de sucre ont vécu une sévère hausse du coût de la matière première. De leur point de vue, le système actuel a créé un contexte de marché bien éloigné de ce qu'ils pouvaient espérer. »
Rabobank projette que « si le marché communautaire du sucre devait être moins régulé, les acteurs de taille importante et diversifiés pourraient maintenir leurs parts de marché et même s'accroître au sein de l'Union européenne. En revanche, les acteurs de plus petite taille et moins diversifiés – surtout ceux situés dans des zones où la rentabilité de la betterave dans les assolements n'est pas garantie – devraient connaître un avenir plus incertain ».
sucre
jeudi 27 octobre 2011 - 22h58
il risquerai d'y avoir une baisse de la production en europe et etre obliger d'importer du sucre au cours mondial à 700€ voir plus .