François Fillon a vanté les efforts du gouvernement dans le domaine agricole, en visitant lundi matin le Salon de l'agriculture, se disant « content » que ces efforts « donnent des résultats », particulièrement pour l'élevage, sorti de la crise selon lui.
« Je suis heureux de constater que les efforts que nous avons faits avec Bruno Le Maire depuis plusieurs années sont des efforts qui donnent des résultats », a déclaré le Premier ministre, qui a arpenté toute la matinée les allées du salon en compagnie du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire.
« Les éleveurs ont vu leurs revenus augmenter. [...] On a réussi à sortir de la crise dans laquelle se trouvait l'élevage. [...] Et on continue à se battre pour que l'élevage français continue à être un des fleurons des exportations et fasse vivre en même temps les gens qui le pratiquent. C'est un vrai plaisir de constater que les efforts donnent des résultats », a insisté François Fillon.
« J'ai fait des salons avant d'être Premier ministre et j'en referai après », a-t-il promis. « Nos efforts doivent porter sur toutes les catégories d'agriculteurs. Nos efforts ont commencé avec la baisse des charges des salariés saisonniers et va continuer avec la baisse des charges des salariés permanents », a encore dit le chef du gouvernement. « L'autre effort qu'on va faire, c'est sur la politique agricole commune, pour qu'elle soit au service de notre indépendance alimentaire. »
Le Premier ministre a également fait une halte sur le stand de la Commission européenne où il a célébré le 50e anniversaire de la Pac qui a été, selon lui, « source de progrès ». « Ce qu'il faut maintenant, c'est permettre à cette politique agricole commune de se renouveler », a expliqué M. Fillon, rappelant qu'un « combat très rude » a été mené pour que le budget de la Pac soit « sécurisé ».
Selon lui, il faut désormais « continuer à développer des instruments de régulation », comme cela a été fait sur le lait, et « protéger les droits à produire ».
Titre
mardi 28 février 2012 - 09h33
ca va mieux uniquement parce que les prix ont monté. Ils n'y sont pour rien.