Une quinzaine d'agriculteurs malades, selon eux, des pesticides, ainsi que les veuves de quatre d'entre eux, mais aussi des dockers et des employés d'entreprises agroalimentaires (qui manipulent les pesticides), se sont retrouvés devant le stand de l'UIPP (Union des industries de protection des plantes) au Salon de l'agriculture, indique l'AFP. Ils demandent le classement de ces affections en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.
« L'objectif est de montrer qu'il y a plus de victimes que ce que l'on pense », a expliqué Paul François, président de l'association Phyto-Victimes, qui a remporté le 13 février une victoire devant le tribunal de grande instance de Lyon dans l'affaire qui l'oppose à Monsanto. La justice a en effet reconnu que la firme était « responsable » d'une intoxication à l'herbicide subie par le céréalier, qui l'a obligé à interrompre son activité pendant près d'un an.
Dans un communiqué, la Confédération paysanne (CP) affirme pour sa part que c'est une centaine de personnes qui ont manifesté. La CP estime qu'il est « urgent de s'engager réellement sur la voie de la réduction de l'utilisation des pesticides », dont la « consommation a augmenté de 3 % depuis 2008 alors que l'objectif est de la réduire de 50 % d'ici à 2018 ».
Pour l'instant, la Mutuelle sociale agricole (MSA) n'a reconnu « qu'une petite cinquantaine de cas » de maladies professionnelles en lien avec les pesticides, selon Phyto-Victimes.
« Il y a une omerta chez les médecins et les agriculteurs. Nous ne voulons pas mettre les paysans les uns contre les autres : ceux qui font du productivisme sont victimes », eux aussi des pesticides, souligne Jacky Ferrand, viticulteur qui a perdu son fils de 41 ans, également viticulteur, d'un cancer de la vessie, à cause des pesticides selon lui.
« On a joué aux apprentis sorciers pendant des années. On nous a dit que les produits n'étaient pas dangereux », dénonce M. Ferrand, pour qui les conseils de protection des fabricants sont impossibles à mettre en œuvre : « Vous me voyez faire mon job au milieu des vignes avec un scaphandre ? »
« Les agriculteurs sont prêts à changer leurs méthodes, il faut leur en donner les moyens et que les firmes s'y mettent aussi », affirme Paul François.
« Par nature tout produit peut être dangereux [...]. Il faut réagir au cas par cas », a répondu Jean-Charles Bocquet, directeur général de l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes.) « 75 % des produits qui étaient disponibles dans les années 1990 ne sont plus aujourd'hui sur le marché », a-t-il précisé.
Une réunion avec le cabinet de François Fillon sera organisée « dans la semaine », a indiqué le cabinet du Premier ministre, présent lundi sur le salon.
LA SOCIÉTÉ TOUTE ENTIÉRE...
lundi 27 février 2012 - 20h45
TOUT DEVIENT CADUQUE...QUI VA PRENDRE LA RESPONSABILITÉ DE NOURRIR LE MONDE ??? UTILISER UNE CABINE "FILTRÉE"N A RIEN DE RIDICULE, PORTER UN MASQUE POUR PRÉPARER LE PULVÉ ET LA BOULLIE N A RIEN DE STUPIDE TOUTEFOIS, CE QUE L ON NE VOIT PAS EST PEUT ÊTRE PLUS DANGEREUX DANS LE PAIN QUE NOUS MANGEONS ET LE BON VIN QUE NOUS BUVONS...APRÉS RÉDUCTION DE -50% DE PHYTO,LES 50% QUI SERONT APPLIQUÉS SERONT-ILS AUSSI DANGEREUX OU SERONT-ILS COMME DE L EAU ???LES VILLES GENERENT DE PLUS EN PLUS DE MALADIES GRAVES...FAUT-IL PARTIR AU DÉSERT PLUS DE 40 JOURS ??? ET S ÉLOIGNER DE NOS SOCIÉTÉS UN PEU FOLLE QUI SEMBLENT AVOIR PERDU SES REPÈRES...