La Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF) a réaffirmé, le vendredi 14 juin 2013, son opposition totale à une augmentation de la CVO, actuellement de 0,5 €/t de blé tendre vendue.
A sa demande, la CNDSF a rencontré, le 13 juin, Thierry Berlizot, le médiateur nommé par le ministre de l'Agriculture pour la renégociation de l'accord de la CVO (cotisation volontaire obligatoire) sur le blé tendre. Cet accord avait jusqu'à présent toujours été reconduit et doit désormais être renouvelé avant la fin de juin.
À cette occasion, la CNDSF a réaffirmée son opposition totale à une augmentation de cette CVO, actuellement de 0,5 €/t de blé tendre vendue. En effet, cette cotisation pourrait être amenée à doubler.
« Rien ne justifie cette hausse ! Les nouvelles variétés n'étant inscrites que dans une logique commerciale et non plus dans un objectif d'amélioration », a affirmé le porte-parole Jean-Pierre Fonbaustier.
Elle pourrait par ailleurs être désormais prélevée par les trieurs à façon ou les Cuma. « Nous nous y opposons, appuie la CNDSF. De plus, les autoproducteurs n'auraient alors plus à payer cette taxe, alors qu'ils représentent bien souvent de grosses exploitations. »
Ils ont également réaffirmé vouloir être intégrés à l'interprofession qui négocie la CVO. « En blé tendre, les semences de ferme représentent 50 % de la sole implantée », a rappelé jean-Louis Courtot, président de la CNDSF.
la valse des C V O
samedi 15 juin 2013 - 13h44
ça continue encore et encore !assez ...assez ... de ces imbécilités qui en plus ne veulent rien dire, à qui bénéficie ces taxes ou impôts ?et ben aux copains de la FNSEA comme d'habitude !