Dans un communiqué du 4 octobre 2013, le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT) rappelle avoir demandé à l'Etat un soutien couplé à la production de pomme de terre féculière dans le cadre de la nouvelle Pac.
« Seul le choix du couplage permettra d'éviter la déprise, de favoriser la diversité des cultures et de maintenir une filière française forte et présente en 2020 sur les marchés en développement, estime le GIPT. Ce soutien représente une enveloppe de l'ordre de 7 M€, soit moins de 0,1 % du budget attribué à la France pour les aides directes issues du premier pilier de la Pac.
Selon le GIPT, « les industriels développent de nouveaux débouchés à plus forte valeur ajoutée, principalement dans l'alimentaire, ainsi que dans la cosmétique et la chimie du végétal ». Ces nouveaux débouchés permettraient de relancer la production alors que cette année « le manque de pommes de terre féculières pourrait entraîner un point de rupture dans l'approvisionnement des deux usines françaises, avec des conséquences sur les emplois locaux associés ». En effet, « à la suite du démantèlement de l'ensemble des outils de régulation de la filière de la fécule en 2011, la baisse des surfaces emblavées de 25 % en 2013 atteindrait plus de 35 % en 2014, par rapport à 2006 ».