« Le solde de la balance commerciale pour la branche des semences et plants progresse de 18 % avec un total de 445 millions d'euros », a annoncé jeudi le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) à l'occasion de la sortie du rapport annuel 2009-2010.
Ce solde représente d'ailleurs 27 % du solde du commerce extérieur des produits agricoles, sylvicoles et piscicoles. L'évolution s'explique par la progression des exportations de 3 % à 921 millions d'euros et surtout par une chute des importations de 8,5 % à 476 millions d'euros.
Les semences de maïs sont le premier poste à l'exportation avec 332 millions d'euros. Les semences potagères continuent de battre des records avec 238 millions d'euros (+21 %) vers les Pays-Bas, l'Espagne et l'Italie. Les oléagineux se maintiennent en troisième position (119 millions d'euros).
Même si les prix du marché n'étaient pas favorables et ont entraîné une diminution de 12 % des exportations, les exportations de plants de pomme de terre continuent de progresser de 3 %.
« L'Union européenne demeure la première zone cliente de la France, et l'Allemagne sa première destination avec 186 millions d'euros », informe le Gnis. Les exportations vers les Pays-Bas sont soutenues notamment concernant les semences potagères.
Sur les pays tiers, les fortes hausses sont à destination des pays du Proche- et Moyen-Orient (+7,2 millions d'euros). L'Afrique du Nord est la seconde zone qui enregistre la plus forte progression, essentiellement vers l'Egypte et la Libye. Vers l'Asie, le développement des exportations françaises se poursuit au rythme soutenu de +20 %, atteignant ainsi 18 millions d'euros.
La sortie du rapport a été également l'occasion pour le Gnis de refaire le point sur des dossiers tels que le traité international sur les ressources génétiques, le Haut-Conseil des biotechnologies (HCB) ou encore la propriété intellectuelle sur les obtentions végétales.
Le Gnis est en effet attaché à ce système qui a l'avantage, par rapport au brevet, de laisser les nouvelles variétés protégée totalement et gratuitement accessibles pour la sélection. A ce titre, l'interprofession espère que le gouvernement légiférera sous peu.