Faisant suite à son assemblée générale, qui a eu lieu le mardi 9 novembre 2010, l'Union française des semenciers (UFS) a fait le point sur une première année d'activité.
L'UFS, en ayant regroupé six fédérations et associations (Seproma, Oléosem, Afsa, SPFGB, FFSFG et FNPSP), estime être désormais une force de propositions auprès de l'interprofession semencière et agricole, des décideurs et des pouvoirs publics mais aussi des instances internationales.
Le syndicat a aussi saisi cette occasion pour présenter ses ambitions pour 2011. Parmi les actions prévues se trouvent la défense de l'innovation avec notamment la promotion des semences certifiées.
« Avec la baisse des ventes de semences certifiées, nous assistons a une diminution du nombre de programmes de sélection, alors même qu'en parallèle arrivent de nouvelles contraintes demandant plus d'investissements », informe le président de l'UFS, François Desprez.
Elle attend aussi la transcription dans le droit français de la loi Upov 1991 qui permettrait de mieux respecter le droit des obtenteurs face au développement de la contrefaçon.
La protection des semences est un autre dossier d'importance pour le syndicat. En effet, des difficultés d'homologation des traitements de semences existent.
« Sur le dossier Cruiser, nous avons intégré les différentes contraintes (réglementation poussières...). Avec un dossier bordé, nous attendons que les pouvoirs publics prennent désormais leurs responsabilités », informe l'UFS.
Si l'organisation se dit convaincue de l'utilité de ces nouvelles règles, elle demande malgré tout que ces normes s'appliquent à tous (Cuma, trieurs à façon...).
L'UFS s'efforcera de plus de promouvoir l'image de la semence en communiquant auprès d'un large public. A ce titre, un nouveau site internet devrait voir le jour au début de 2011.