Lors de la présentation, le mercredi 11 décembre 2013, de son rapport annuel, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) a indiqué qu'il espérait pour 2014 l'adoption de deux accords interprofessionnels dans les secteurs de la pomme de terre et des protéagineux. Objectif : renforcer les moyens de l'obtention végétale grâce à une CVO (cotisation volontaire obligatoire) et reconnaître la légitimité des semences ou des plants de ferme, comme le prévoit l'accord adopté en juin dernier pour l'ensemble des céréales à paille.
« En pois, il y a 60 % de semences de ferme, c'est encore plus en féverole avec 70 % », a chiffré Daniel Segonds, président du Gnis. En pomme de terre, la proportion est moindre, avec 10 % de plants de ferme mais l'accord actuellement en discussion sera global puisqu'il devrait « couvrir à la fois la rémunération des obtenteurs et la qualité sanitaire des plants de ferme », a précisé Catherine Dagorn, directrice générale de l'interprofession, pour qui l'idéal serait que cet accord intervienne avant les prochaines plantations », soit en mars 2014.
Le Gnis attend également, pour 2014, les décrets d'application de la loi de 2011 sur les certificats d'obtention végétale, en particulier sur les semences de ferme. Il va demander au ministère de l'Agriculture d'ajouter, à la liste des 21 espèces autorisées pour la pratique des semences ou des plants de ferme, d'autres espèces comme les fourragères (ray-grass d'Italie, ray-grass hybride, trèfle incarnat, trèfle violet), le soja et les cultures intermédiaires (moutarde, avoine rude).