« Cette année encore, la culture du maïs reste prometteuse et viendra au secours de nombreux élevages français » confrontés à des stocks bas de fourrages, lance l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) dans un communiqué paru le mardi 24 mai 2011.
Et selon le syndicat, « arrêter le maïs, c'est se priver de l'une des cultures consommant le moins d'eau au kilogramme de matière sèche détruite ». Car si « la culture utilise l'eau en été, elle en consomme peu et produit beaucoup ». Ce n'est donc pas en limitant le maïs que l'on économisera l'eau.
« La limitation arbitraire de la consommation d'eau prônée ne peut pas (...) être une fin en soi », estime ainsi l'organisation agricole, pour laquelle la réduction de la consommation passe par « l'innovation et l'amélioration des voies d'accès à l'eau ». « Les solutions les plus immédiates et les moins coûteuses sont le développement des infrastructures de stockage de l'eau », conclut l'AGPM.
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