« Aujourd'hui, le potentiel des maïs français est intact », a rassuré Jean-Paul Renoux, responsable de la filière du maïs chez Arvalis, le jeudi 19 mai 2011, lors d'un point de presse sur la campagne de 2011.
Le printemps sec a en effet permis des semis très précoces et des levées rapides. Les peuplements sont homogènes, avec des stades en avance de 10 à 15 jours (de 7 à 10 feuilles en moyenne).
« Mais tout n'est pas joué reconnaît, Jean-Paul Renoux. Les maïs vont désormais entrer dans une période plus critique et les besoins en eau vont commencer à se faire sentir. La météo du mois de juin sera décisive. »
Du côté de l'irrigation, la forte précocité des maïs cette année permettrait une esquive quasi généralisée, avec des floraisons au début de juillet en moyenne. « Cela relativise la bataille sur l'irrigation, estime Jean-Paul Renoux, puisque tout va se jouer sur juillet, voire juin, ce qui peut faciliter les discussions avec les préfets. »
Par ailleurs, des conditions favorables de la fin de mai et du début de juin et l'avance des récoltes pourraient inciter les agriculteurs à implanter du maïs en culture dérobée. Jean-Paul Renoux table sur 50.000 hectares.