Le 26 juin 2013, le Conseil, la Commission et le Parlement européens sont parvenus à un accord sur la réforme de la Pac qui laissait en suspens certains points du ressort du cadre financier de l'UE pour 2014-2020 et des ministres des Finances.
Le lendemain, l'accord financier est intervenu et la commission agricole du Parlement européen a réclamé la réouverture du débat sur certains points qu'elle juge cruciaux, en particulier le plafonnement des aides à 300.000 euros et la répartition des aides entre les Etats membres.
Réunis une dernière fois avant la trêve estivale, le 15 juillet à Bruxelles, les ministres de l'Agriculture ont adressé une fin de non-recevoir aux eurodéputés. L'Allemagne, très ferme, a averti que le Conseil avait épuisé toutes ses flexibilités en acceptant une « dégressivité » obligatoire de 5 % des paiements au-delà de 150.000 euros et la surprime des premiers hectares de chaque exploitation.
La France, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, l'Autriche, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, l'Estonie ou encore Malte ont également réaffirmé leur attachement à l'équilibre de l'accord conclu le mois dernier.
Dacian Ciolos, le commissaire européen à l'Agriculture, ne dit pas autre chose. Toutefois, il s'est dit prêt à débattre d'aménagements « techniques » sur les points évoqués par le Parlement. Un accord doit intervenir rapidement pour que les règlements d'application de la réforme puissent être adoptés avant la fin de l'année.
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mercredi 17 juillet 2013 - 13h59
A quoi ça sert d'avoir un parlement, s'il ne sert à rien d'autre que de faire semblant de jouer à la démocratie? L'Europe devient une dictature. Ceci dit gare aux élections l'année prochaine! Raclée en vue pour les partis traditionnels .