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Réforme de la Pac/Champagne-Ardenne

24 % d'aides en moins (chambre d'agriculture)

Publié le lundi 21 octobre 2013 - 16h56

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La réforme de la Pac « entraînera, à terme, pour la Champagne-Ardenne, une baisse annuelle de 128 M€ des aides directes (-24 %) et ne parviendra pas à atteindre ses objectifs de rééquilibrage en faveur de l'élevage », assure la chambre régionale d'agriculture dans un communiqué du 21 octobre 2013.

 

« Le modèle d'élevage dominant en Champagne-Ardenne – la polyculture-élevage en zone intermédiaire – va subir de plein fouet la disparition de la prime à l'herbe, puisque 60 % des surfaces bénéficiaires de la région sont hors zone ICHN (indemnités compensatoires de handicaps naturels). Cette perte sera trop faiblement compensée par le recouplage des bovins allaitants ou laitiers et/ou l'éventuelle mesure agroenvironnementale en faveur de la polyculture-élevage. »

 

« La dégressivité des aides en fonction des surfaces (au-delà des 52 premiers hectares) et la non-prise en compte des associés dans les sociétés EARL impactent également les élevages régionaux, dont la surface moyenne est de 115 ha. [...] Cela pourrait entraîner des effets non souhaités sur la pérennisation des outils industriels (laiteries, abattoirs...). »

 

« La chambre d'agriculture régionale déplore également l'absence de réel plan de reconquête de la compétitivité de l'agriculture française. Il estime que des filières complètes sont concernées et méritent une attention particulière. En Champagne-Ardenne, les filières du chanvre et de la pomme de terre de fécule doivent pouvoir être éligibles aux soutiens couplés pour maintenir le développement des outils industriels et les perspectives dans les agromatériaux. Elles doivent être admissibles aux surfaces d'intérêt écologique. De même, la culture de luzerne, y compris pour la déshydratation, doit être intégrée aux 2 % de recouplage protéines et admissible aux surfaces d'intérêt écologique », écrit encore la chambre d'agriculture.

 

 

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Les commentaires de nos abonnés (1)
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mardi 22 octobre 2013 - 14h38

Le problème c'est que ce sera la même chose dans beaucoup de régions. A t on calculé combien d'exploitations seront en difficulté; quel sera l'impact sur l'amont et l'aval? Et en fait combien d'emplois disparaitront dans les exploitations, mais aussi chez leurs fournisseurs et clients, De tels montants d'argent ne disparaissent pas son conséquences. Le dogmatisme de certains va coûter très cher.
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