Auditionné le 22 octobre 2013 par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale sur la réforme de la Pac 2014-2020, Stéphane Le Foll a été félicité par une majorité de députés pour les marges de manœuvre négociées au niveau européen, tant sur le budget que sur le fond de la réforme.
Toutefois, beaucoup notent une mise en œuvre française restée au milieu du gué et qui n'utilise pas toutes les marges de manœuvre négociées au niveau européen. Des critiques auxquelles il a fait la réponse suivante : « Il est toujours difficile de contenter tout le monde (ndlr. tous les syndicats agricoles) mais c'était prévu. Moi, je ne change pas d'objectif : rééquilibrer les aides en faveur de l'élevage et de l'emploi. »
Sur la surprime des 52 premiers hectares, il a précisé ne pas opposer les systèmes intensifs et extensifs. « Tout le monde va en profiter. Je ne pénalise pas les zones intermédiaires », a-t-il martelé. Sur les Gaec, il a précisé qu'appliquer la transparence à la surprime inciterait à maintenir le nombre d'associés. « C'est donc une mesure qui favorise l'emploi. »