Faisant suite aux annonces de François Hollande sur la réforme de la Pac au Sommet de l'élevage, les chambres d'agriculture soulignent jeudi soir « la volonté du Président de maintenir une agriculture compétitive sur l'ensemble du territoire, de soutenir l'emploi et l'installation des jeunes agriculteurs ».
Elles « prennent acte des annonces du Président en faveur du maintien de la diversité des systèmes agricoles et d'un rééquilibrage pour l'élevage :
- la mobilisation de toutes les marges de manœuvre pour le recouplage en maintenant le couplage actuel et en introduisant une prime à la vache laitière et une aide à l'engraissement,
- un plan pour la compétitivité et l'adaptation des exploitations, notamment la modernisation des bâtiments d'élevage ; à condition de disposer d'une enveloppe financière suffisante dans la durée et que cela n'implique pas de nouvelles normes et charges pour les agriculteurs,
- une revalorisation nette de l'ICHN et une MAE adaptée aux éleveurs à l'herbe hors ICHN ».
Concernant la convergence des aides à 70 %, « nous saluons une mise en œuvre progressive et la volonté de mettre en place un verdissement proportionnel. Néanmoins, il faudra rester vigilant pour les exploitations dans les zones intermédiaires et de polyculture-élevage : la convergence ne doit pas nuire à leur compétitivité », indiquent les chambres d'agriculture.
L'annonce sur le paiement redistributif (majoration des 52 premiers hectares) « ne règle en rien le problème de l'attribution, à d'autres formes sociétaires, autres que les Gaec, et fragilisera les zones intermédiaires ».
« L'ambition de François Hollande pour le maintien de la diversité des agricultures et le soutien à l'élevage n'aura de sens que si les pouvoirs publics maintiennent demain des budgets nationaux à la hauteur de cet enjeu », déclarent les chambres d'agriculture.
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lundi 07 octobre 2013 - 10h05
Pour cette histoire des 52 hectares, ce serait tellement plus juste de dire tout simplement que cela concerne aussi les SCEA et les EARL (uniquement pour les associés exploitants). Cette obstination n'a pas de sens , ni de justification. Comme ça, tout le monde serait calmé et cela évitera des procédures avec la justice européenne.