« Jeunes Agriculteurs, dont l'objectif est le renouvellement des générations en agriculture, accueille favorablement les annonces » de François Hollande sur la Pac, « qui marquent un nouveau cap pour cette politique », estime JA dans un communiqué du 3 octobre 2013.
« Il y a du compromis dans cet arbitrage, comme on pouvait s'y attendre. Mais ce compromis nous l'acceptons car en actant en faveur d'une majoration des premiers hectares, même mise en place de manière progressive, François Hollande envoie un vrai signal aux actifs agricoles. Par ce biais, la Pac, qui jusqu'à maintenant ne reconnaissait que les hectares, reconnaît maintenant aussi les hommes et les femmes qui les travaillent. C'est un encouragement pour les agriculteurs à faire le choix de la valeur ajoutée et de la productivité des chefs d'exploitation. Nous veillerons à ce que cette majoration soit mise en place de manière significative dès 2015. »
« Même si sur la convergence des aides de base on aurait pu aller plus loin, Jeunes Agriculteurs se félicite de cette nouvelle orientation et retient l'engagement ferme du président de la République sur l'abandon de l'historique des aides, couplées et découplées. Nous saluons également sa volonté de modifier les modalités d'attribution des aides couplées, en les ciblant sur les animaux productifs. »
« D'autant plus que cet engagement s'accompagne d'un premier renforcement du soutien au renouvellement des générations via une augmentation de 100 millions d'euros de l'enveloppe dédiée à l'accompagnement de l'installation, tant par un fléchage d'aides directes du premier pilier que par la politique structurelle du deuxième pilier. »
« Il reste du travail technique à faire sur toutes les composantes de la Pac, et les détails comptent. A commencer par le ciblage des actifs exploitants. Jeunes Agriculteurs y contribuera », conclut le communiqué.
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lundi 07 octobre 2013 - 10h20
Les JA sont stupides. C'est devenu une annexe de la Conf. Ce qui se prépare, c'est du communisme rampant qui ne dit pas son nom; ce sera destructeur d'emplois et ça se terminera par un désastre économique au niveau de l'agriculture (y compris pour les éleveurs qui croient au père Noêl). Dans peu de temps, les exploitations qui, à force d'efforts et d'investissements depuis vingt ans, avaient réussi à se sortir de l'ornière et à être un peu compétitive seront à genoux et entraineront toute l'agriculture (y compris l'amont et l'aval) dans le gouffre.