Le 7 février 2014, Bayer CropScience a réuni, à l'occasion de ses universités annuelles, différents acteurs de la pulvérisation. Des représentants de la firme phytosanitaire, mais aussi des constructeurs de pulvérisateurs ou encore de l'Etat, étaient réunis autour d'une même table pour aborder les perspectives de ce thème sensible.
A cette occasion, Philippe Reulet, expert en pesticides et en environnement à la direction régionale de l'alimentation (Draaf) de l'Aquitaine a longuement insisté sur l'efficacité des matériels de pulvérisation. Il a ainsi indiqué qu'une classification agroenvironnementale des pulvérisateurs était à l'étude, un peu comme celle des matériels d'électroménager par rapport aux performances énergétiques ou celle des émissions de CO2 en automobile.
Cette classification, qui rentrerait dans le cadre du plan Ecophyto, serait dans un premier temps déployée sur les matériels de viticulture et d'arboriculture. Pour cela, elle s'appuierait notamment sur les travaux du banc de mesures Eco-Spray Viti qui est déj à opérationnel.
Une fois que tous les pulvérisateurs seront passés au banc et que la classification sera établie, des mesures seront prises.
L'idée serait d'inciter l'agriculteur à investir dans du matériel plus performant par des incitations financières orientées telles que le plan végétal pour l'environnement (PVE). L'interdiction des anciens pulvérisateurs ne serait toutefois pas à l'ordre du jour.