La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a approuvé de relever les tarifs du gaz naturel de 5,2 % en moyenne au 1er avril, ce qui porte l'augmentation des prix à 21 % depuis un an et à 60 % sur cinq ans. Une hausse demandée par le groupe GDF Suez, qui l’explique par la couverture de la hausse de ses coûts d'approvisionnement.
Cela « entraînera à partir du 1er avril une hausse moyenne des tarifs de vente de 0,245 centime d'euro par kilowattheure », ajoute-t-elle, soit une hausse moyenne des prix du gaz de 5,2 % pour les particuliers.
Pour les serristes, pour qui le gaz représente un quart et jusqu'à un tiers des coûts de production des tomates ou des concombres sous serres, c'est une mauvaise nouvelle.
Ces tarifs, réévalués en principe tous les trois mois, évoluent en fonction d'une formule mathématique complexe fixée par arrêté ministériel.