En janvier, les prix des produits agricoles ont ralenti leur recul sur un an (- 4 % contre - 4,9 % en décembre), grâce à l'amélioration des cours des céréales et des légumes.
« En janvier 2015, le recul sur un an des prix agricoles a ralenti, grâce à la hausse des cours des céréales et des légumes, une évolution moins négative des prix des oléagineux, de la pomme de terre et des fruits et une stabilisation des prix des viandes. Seuls les prix des vins et œufs ont progressé mais de façon moins marquée qu'au mois précédent », indique le ministère de l'Agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 3 mars.
« Les cours des céréales sont devenus légèrement supérieurs à ceux de janvier 2014 tandis que ceux des oléagineux et des pommes de terre ralentissaient leur baisse. Les prix des céréales ont néanmoins accentué leur recul par rapport aux prix moyens 2010-2014. La situation de la pomme de terre demeure difficile avec des cours inférieurs de plus d'un quart aux cours moyens des cinq dernières campagnes. »
« Les prix des fruits ont ralenti leur baisse sur un an en janvier par rapport aux mois précédents (- 5 %) et se sont retrouvés proches des prix moyens 2010-2014. Les cours de la pomme et de la poire sont restés en deçà des prix moyens de campagne 2010-2014. »
« Les prix des légumes ont rebondi en janvier (+ 20 %) par rapport à janvier 2014 grâce au chou-fleur, à l'endive et à la salade. L'offre réduite confrontée à une demande dynamique pour ces légumes de saison a entretenu la hausse des cours de ces produits en janvier 2015 par rapport à janvier 2014 et par rapport aux prix moyens 2010-2014. La situation demeure difficile pour le poireau qui a accentué son repli sur cinq ans (- 17 %). »
« En janvier, les cours du bétail ont continué de baisser sur un an (- 7,9 %). Les prix de toutes les espèces reculent, à l'exception de ceux des ovins qui ont accentué leur progression sur un an, en lien avec une offre limitée. La mise à la réforme importante des vaches laitières a continué de peser sur les prix de janvier des gros bovins bien que ceux des vaches de type « O » se soient un peu redressés. Pour les porcins, l'embargo russe continue de pénaliser les exportations de viande et, par voie de conséquence, les cours. La baisse sur un an des prix des volailles et lapins s'est poursuivie au mois de janvier. »