En août, les prix agricoles à la production on baissé de 0,1 % par rapport à juillet, soit une augmentation de 8,2 % sur un an.
Le prix des céréales a augmenté en août (+1,7 %) alors qu'il était déjà à un niveau élevé. Le prix des oléagineux a diminué (-2,9 %) du fait de récoltes abondantes de colza en France et au Royaume-Uni. De plus, le repli du prix du pétrole en août a limité l’attractivité des graines de colza, par rapport au pétrole, pour la fabrication de carburant diesel.
Le prix du vin a baissé légèrement (-1,6 %), notamment celui des vins de table.
Le prix des fruits frais s'est révélé plus bas ce mois d'août que l’année dernière à la même période (-11,2 %).
Les abricots, pêches et nectarines ont été moins consommés que d’habitude en raison d’un temps maussade. La production de ces deux derniers fruits a été soumise à une concurrence espagnole accrue, précise l'Insee.
La demande a été également atone pour la prune, la poire, la pomme et le raisin, dont les prix ont chuté.
Le prix des légumes frais s’est accru en août en glissement annuel (+5,4 %).
Le prix du melon a connu une forte hausse du fait de conditions climatiques défavorables qui ont raréfié l’offre, explique l'institut public.
En revanche, le prix de la tomate a diminué sensiblement « sous l’effet de la concurrence européenne et d’une demande atone.
En données corrigées des variations saisonnières, le prix des animaux a augmenté faiblement en août (+0,8 %).
Le prix des bovins continue de se redresser du fait d’abattages moins nombreux qu’à la fin du printemps, lorsque la sécheresse avait conduit les éleveurs à vendre un grand nombre de bêtes.
Le prix des porcins se redresse également sous l’effet d’une demande soutenue à l’exportation.
En revanche, le prix des volailles a reculé en août, après la hausse notable des trimestres précédents.