Coop de France et la Fédération nationale porcine (FNP) ont réaffirmé mercredi dans un communiqué que de leur point de vue, l'harmonisation des seuils d'autorisation de la réglementation française des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) avec ceux de la législation européenne (IPPC) ne « remet aucunement en cause les obligations environnementales que les éleveurs respectent ».
« La passion mise en France sur ce dossier est bien différente du pragmatisme des instances européennes, notent les deux organisations. Après trois années de discussion, [...] les seuils [d'autorisation] de 40.000 volailles, 750 truies et 2.000 porcs ont été confirmés [...] le 17 juin » 2010 par le Conseil des ministres européens de l'Environnement, « dont le ministre français », par le Parlement européen et par la Commission.
« En aucun cas, les amendements votés par la commission des affaires économiques ne faciliteront les implantations incontrôlées d'élevage, insistent-elles. La polémique sur ce dossier administratif montre combien les élevages en général et les élevages porcins en particulier sont injustement stigmatisés dans notre pays. »