Avant la rencontre lundi au ministère de l'Agriculture avec les représentants du Marché du porc breton, la coopérative rappelle les évolutions qu'elle attend d'eux.
Fidèle aux arguments qu'elle développe depuis son départ du Marché du porc breton (MPB), Cooperl Arc Atlantique rappelle qu'elle souhaite « le retour à un prix de marché libre » et demande une « modernisation » des règles de fonctionnement du Cadran de Plérin. C'est le message qu'elle a développé dans un communiqué de presse diffusé le samedi 15 août en vue de la table ronde organisée ce lundi 17 août au ministère. « S'entendre pour imposer un prix plancher génère un risque perpétuel de "revente à perte" pour les abatteurs qui, en aval, sont exposés à une concurrence européenne pure et parfaite », insiste-t-elle.
Cooperl Arc Atlantique estime que la cotation ne sera « pertinente » que si elle reflète effectivement l'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché. C'est dans cette logique qu'elle demande aux acteurs du MPB « la suppression de l'imposition d'une barre de retrait, c'est-à-dire d'un prix en deçà duquel aucune vente ne doit se faire, et la vente forcée aux abatteurs en fin de marché et au prix moyen de la séance de tous les volumes présentés et invendus, c'est-à-dire ceux que les abatteurs n'ont pas pu acheter faute de débouchés. »
Le numéro un français de l'abattage rappelle que, avec les dirigeants de Coop de France, il a rendez-vous mardi avec le ministre de l'Agriculture. Ensemble, ils demanderont « une nouvelle fois des mesures concrètes et urgentes visant à abolir les distorsions de concurrence intra-européennes qui minent depuis des années la filière porcine ainsi que des pans entiers de l'agriculture et de l'agroalimentaire français ». Leur demande concerne notamment la « mise en place d'une aide européenne d'urgence visant à dégager le marché intérieur de la surproduction conséquente à la fermeture du marché russe ».
L'étiquetage obligatoire de l'origine des viandes dans les produits transformés fait aussi partie de leur revendications. Reviennent aussi sur le tapis « l'allègement sectoriel massif des charges sur le travail pour retrouver une compétitivité face au travail détaché auquel ont recours à grande échelle les opérateurs allemands » et « l'allègement de la sur-réglementation française en matière d'installations classées (ICPE) ». Les arguments développés par Stéphane Le Foll sur le CICE et le régime d'enregistrement pour les ICPE ont visiblement du mal à convaincre.
la vocation exportatrice de la france!
mardi 18 août 2015 - 09h07
Depuis le début de cette crise assez surréaliste on est en droit de se poser quelques questions. Les responsables de la cooperl(coopérative) ont reçu l'aval des producteurs pour aller conquérir des marchés a l'export. Comment les memes producteurs peuvent s'étonner aujourdh'ui de leurs de leur cout de production trop élevé? Depuis 40 ans la fnsea défend la vocation exportatrice de la france dans toutes ses sections spécialisées ,il faudrait donc imposer aux autres nos productions et en meme temps refuser les importations? Aller sur les marchés mondiaux cela veut dire s'exposer a des baisses de prix ... La grande distribution est prete a jouer le jeu des 1.40 E mais la coopérative COOPERL ne peut pas puisqu'elle fonctionne avec 40%de son activité a l'export! On croit réver! et coop de france qui va encore aller pleurer des aides au ministère! Dans les Aldudes Pierre Oteiza avec son cochon noir se porte bien et n' a besoin de rien!!!