Les éleveurs de porcs de la Bretagne et des Pays de la Loire ont à nouveau engagé plusieurs actions contre des grandes et moyennes surfaces (GMS), ce lundi 10 juin 2013, afin de faire pression pour obtenir une revalorisation des prix payés aux producteurs ainsi qu'un étiquetage permettant d'identifier l'origine des viandes en GMS, a-t-on appris de sources syndicales.
A Guingamp (Côtes-d'Armor), une centaine de producteurs bloquaient l'accès au centre Leclerc depuis 10h00 environ. « Il n'y a qu'un seul accès et nous l'avons bloqué. Plus personne ne rentre et le parking est vide », a déclaré Didier Lucas, président de la FDSEA des Côtes-d'Armor. « Nous n'avons eu aucun contact pour le moment avec le directeur du centre commercial », a ajouté le dirigeant syndical, précisant que les manifestants comptaient poursuivre leur action jusqu'à la fin de l'après-midi.
« La revendication première » reste « la revalorisation des prix aux producteurs, toutes productions confondues ». La seconde porte sur « la nécessité de rendre l'étiquetage sur l'origine des produits obligatoires. Les Français ont le droit de savoir d'où provient leur alimentation », a rappelé M. Lucas.
Les centres Leclerc, après Carrefour la semaine dernière, ont également été pris pour cibles par les sections de la FDSEA des Pays de la Loire à La Ferté-Bernard (Sarthe), Chemillé et Segré (Maine-et-Loire) et Nantes. Des groupes d'agriculteurs y ont notamment vérifié l'origine des produits mis en vente, a-t-on indiqué de source syndicale. Par ailleurs, une trentaine d'éleveurs bloquaient lundi l'accès du centre Leclerc de Landerneau, berceau de la famille Leclerc. Ils comptaient y rester une partie de la journée, a indiqué une source syndicale.
« De timides avancées ont été annoncées sur l'affichage de l'origine par la majorité des acteurs de la grande distribution, sauf Leclerc qui n'a pas daigné répondre aux sollicitations de la Fédération nationale porcine (FNP) », relève la FRSEA des Pays de la Loire dans un communiqué. « Par contre, ajoute-t-elle, il n'hésite pas à exprimer dans la presse économique qu'il écarte une indexation des tarifs sur le cours des matières premières. »
La hausse des cours mondiaux de l'aliment pour bétail a renchéri les coûts de production des éleveurs qui se heurtent à la grande distribution, laquelle refuse de prendre en compte ces hausses, officiellement pour préserver le pouvoir d'achat des consommateurs.
« Si l'élevage porcin s'effrite, ce sont des milliers d'emplois qui disparaîtront dans les industries agroalimentaires, les usines d'aliment, les transports... et donc le pouvoir d'achat de chacun », a mis en garde Christiane Lambert, secrétaire générale de la FRSEA des Pays de la Loire.
LECLERC ,le chef des voleurs !
mardi 11 juin 2013 - 11h02
En faisant croire à tout le monde qu'il protège les cons sommateurs,il prend pour des cons les producteurs, et en attendant lui et toute la sainte séquelle de la FCD s'en mettent plein les fouilles sur le dos de tous .Quand ils font des promos , c'est toujours le producteur qui casque et eux qui ramassent la galette en attirant les clients au détriment des paysans, car toutes les promos ou presque sont faites en grande majorité sur l'alimentation , et c'est TOUJOURS les fournisseurs de ces voleurs qui financent pour attirer les clients dans leurs magasins et pouvoir ,alors leur vendre des produits dont ils n'ont même pas besoin!