La récolte de pois est désormais terminée, après avoir traîné en longueur en juillet et août. Selon la « note aux opérateurs » de l'Unip (interprofession des protéagineux) parue jeudi, le rendement moyen national du pois est évalué provisoirement à 37 q/ha.
Ce résultat faible est la conséquence de la sécheresse exceptionnelle du printemps. Les régions les plus touchées sont le Poitou-Charentes et la Champagne-Ardenne, avec respectivement 25 et 35 q/ha. A l'inverse, les régions de bordure de la Manche, de la Seine-Maritime, de l'ouest de la Somme, du Pas-de-Calais s'en tirent mieux, avec des moyennes proches ou supérieures à 50 q/ha.
Les pois d'hiver dans les régions du Centre et de l'Est, malgré une quasi-absence de pluie du début de la floraison à la fin du cycle, obtiennent des rendements sensiblement meilleurs que les pois de printemps en sol comparable.
En féverole, la récolte n'est pas encore terminée, notamment dans les régions maritimes. Les rendements sont là aussi très variables en fonction de l'alimentation en eau, mais aussi des attaques de pucerons et de rouille. Le rendement moyen national pourrait atteindre 34,5 q/ha, un peu mieux que l'an passé. Certaines parcelles atteignent toutefois 70 q/ha.