Le géant américain des semences Monsanto vient de soumettre un projet d'extension de ses installations de Trèbes (Aude) à la ville et à la préfecture, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie de Trèbes, qui se dit « très favorable à cet investissement de 50 millions d'euros ».
« L'entreprise, qui est établie chez nous depuis trente ans, a déposé un permis de construire pour étendre sur 2 hectares ses installations de production de semences de colza, de maïs et de tournesol », a déclaré le premier adjoint au maire de Trèbes (DVD), Jean-Paul Ferrif. « Je ne vois pas ce qui motiverait le rejet d'un projet représentant 20 emplois de techniciens et ingénieurs et 80 emplois saisonniers s'ajoutant aux 60 CDI et 150 saisonniers actuellement liés au site », a-t-il ajouté.
Le permis de construire pourrait être accordé dans les prochaines semaines, mais Monsanto devra aussi déclarer la première phase des travaux sur les nouveaux séchoirs et silos à la préfecture. En tant qu'entreprise classée, a précisé la préfecture, elle devra ensuite obtenir une autorisation d'exploitation avec enquête publique, pour une deuxième phase de travaux prévus d'ici à la fin de 2014, visant à créer « une nouvelle unité de traitement des semences et une nouvelle unité d'ensachage et de stockage ».
Le groupe américain, pionnier des organismes OGM, est régulièrement montré du doigt par les altermondialistes qui dénoncent la dépendance des agriculteurs à l'égard du semencier, et par les anti-OGM qui ont multiplié les manifestations contre ses sites, notamment à Trèbes en février 2012.
« J'y étais », se souvient Michel Cornuet, adjoint écologiste (EELV) à la mairie de Carcassonne, et conseiller à la communauté d'agglomération dont Trèbes fait partie. Toutefois, souligne-t-il, « la situation économique et sociale ne permet pas de mépriser d'éventuelles créations d'emplois ».
De son côté, Henri Garino (PCF), lui aussi élu carcassonnais et conseiller communautaire, « imagine mal mettre un veto alors que les 124 salariés du glacier Pilpa de Carcassonne vont être bientôt licenciés et qu'il pourrait y avoir des reclassements chez Monsanto ».
MM. Cornuet et Garino auront leur mot à dire en tant que conseillers de la communauté d'agglomération. « Nous demanderons le maximum de garanties qu'il n'y ait pas de semences OGM », lancent-ils en chœur, très méfiants à l'égard de Monsanto, expert en maïs OGM.
La préfecture a souligné que le projet concerne des « semences hybrides et non d'OGM ». « Les OGM sont interdits et il n'y a pas lieu de chasser des sorcières qui n'existent pas », a renchéri l'adjoint au maire de Trèbes.
La mairie de Trèbes souhaite que « toutes les parties aillent vite car Monsanto a choisi Trèbes alors qu'il avait des opportunités en Roumanie et en Ukraine ; il ne faudrait pas que la lenteur des procédures vienne handicaper le projet ».
Selon M. Ferrif, les travaux pourraient débuter dans un mois afin que l'unité soit opérationnelle dès septembre lors de la récolte de maïs et de tournesol, pour recueillir et conditionner les semences qui seront revendues aux agriculteurs. Ces travaux de construction devraient occuper jusqu'à l'été 300 salariés des entreprises du département.
« Avec un investissement prévu de 20 millions d'euros en 2013 et 30 millions en 2014, c'est une des opérations les plus importantes de l'année dans l'Aude, et elle devrait ensuite rapporter 2 millions d'euros par an de taxe à l'agglomération de Carcassonne », souligne M. Ferrif.
monsanto
vendredi 04 janvier 2013 - 21h32
BONNE ANNEE A TOUS SUR LA RUBRIQUE ET BONNE AGRICULTURE 2013 Je constate que la justice est faible .J'aimerais savoir de combien j'ecopes pour destruction du parc de maison de mon voisin qui ne me plais pas, De plus pour occuper un poste au parlement français comme européen il ne fallait pas etre con damné a de la prison hors josé bové n'est pas dans ce cas la justice a deux vitesses Aussi monsanto devrait pousuivre ces criminels en cours de justice européene crocodile40