Faisant suite à la récente publication par Générations futures du troisième volet d'une enquête sur l'exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens, l'association demande le retrait programmé de tous les usages des pesticides et biocides perturbateurs endocriniens pointés par ce rapport. Elle appelle également le gouvernement français à faire de l'élimination à terme de tous les perturbateurs endocriniens de notre environnement un axe majeur de sa politique de santé environnementale.
A l'heure où l'UE doit se mettre d'accord sur la définition de ce que sont les pesticides perturbateurs endocriniens et où devrait être rendue public la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) en France, Générations futures a souhaité en effet alerter sur les multiples expositions auxquelles sont confrontés les enfants.
Les résultats montrent ainsi que 21,52 résidus de pesticides perturbateurs endocriniens ont été retrouvés en moyenne par enfant. Quelque 35 produits phytosanitaires perturbateurs endocriniens ou métabolites sur 53 ont été retrouvés au moins une fois, soit 66,03 %. 13 substances sur 53 ont été retrouvées dans tous les échantillons, dont de nombreux produits interdits en usage agricole. Certains étant en revanche autorisés pour des usages domestiques ou vétérinaires.
L'association précise que l'enquête s'est tout particulièrement intéressée à l'exposition des jeunes enfants vivant ou allant à l'école dans des zones agricoles, via l'analyse, par un laboratoire de recherche indépendant, d'une mèche de leurs cheveux. 30 enfants ont participé à cette enquête. 53 pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens ont été recherchés.
« Les résultats contenus dans ce dossier n'ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d'échantillons analysés, mais sont illustratifs de la problématique traitée », tient néanmoins à préciser Générations futures.
L'UIPP (Union des industries de la protection des plantes) tient à se montrer absolument rassurante : « La présence de pesticides dans les cheveux ne signifie pas risque. » Enfin, l'UIPP rappelle qu'un produit n'est autorisé en Europe que s'il ne présente pas de risque pour les utilisateurs, les riverains et les promeneurs.
et moi
jeudi 01 mai 2014 - 10h21
et moi j'ai sur vécu j'ai 58 ans a l’époque mon père ne m'a jamais dit de ne pas rester avec lui quand il faisait des traitements phytos et les produits étaient bien plus dangereux que maintenant car pratiquement pas diluer crocodile40