accueil  Accueil / Actualités / Pesticides/Perturbateurs endocriniens : une enquête sur l’exposition des enfants (Générations futures)

Pesticides/Perturbateurs endocriniens

Une enquête sur l’exposition des enfants (Générations futures)

Publié le mardi 29 avril 2014 - 14h43

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Faisant suite à la récente publication par Générations futures du troisième volet d'une enquête sur l'exposition des enfants aux perturbateurs endocriniens, l'association demande le retrait programmé de tous les usages des pesticides et biocides perturbateurs endocriniens pointés par ce rapport. Elle appelle également le gouvernement français à faire de l'élimination à terme de tous les perturbateurs endocriniens de notre environnement un axe majeur de sa politique de santé environnementale.

 

A l'heure où l'UE doit se mettre d'accord sur la définition de ce que sont les pesticides perturbateurs endocriniens et où devrait être rendue public la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) en France, Générations futures a souhaité en effet alerter sur les multiples expositions auxquelles sont confrontés les enfants.

 

Les résultats montrent ainsi que 21,52 résidus de pesticides perturbateurs endocriniens ont été retrouvés en moyenne par enfant. Quelque 35 produits phytosanitaires perturbateurs endocriniens ou métabolites sur 53 ont été retrouvés au moins une fois, soit 66,03 %. 13 substances sur 53 ont été retrouvées dans tous les échantillons, dont de nombreux produits interdits en usage agricole. Certains étant en revanche autorisés pour des usages domestiques ou vétérinaires.

 

L'association précise que l'enquête s'est tout particulièrement intéressée à l'exposition des jeunes enfants vivant ou allant à l'école dans des zones agricoles, via l'analyse, par un laboratoire de recherche indépendant, d'une mèche de leurs cheveux. 30 enfants ont participé à cette enquête. 53 pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens ont été recherchés.

 

« Les résultats contenus dans ce dossier n'ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d'échantillons analysés, mais sont illustratifs de la problématique traitée », tient néanmoins à préciser Générations futures.


L'UIPP (Union des industries de la protection des plantes) tient à se montrer absolument rassurante : « La présence de pesticides dans les cheveux ne signifie pas risque. » Enfin, l'UIPP rappelle qu'un produit n'est autorisé en Europe que s'il ne présente pas de risque pour les utilisateurs, les riverains et les promeneurs.

 

C.F.


Les commentaires de nos abonnés (3)
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et moi

jeudi 01 mai 2014 - 10h21

et moi j'ai sur vécu j'ai 58 ans a l’époque mon père ne m'a jamais dit de ne pas rester avec lui quand il faisait des traitements phytos et les produits étaient bien plus dangereux que maintenant car pratiquement pas diluer crocodile40
commentaires agriculteurs

crocodile40
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Je rigole.....

mardi 29 avril 2014 - 17h09

Et si on faisait l'étude en ville, et que l'on recherchait les polluants liés à l'activité automobile, ou industriel, ....et bien on interdirait les voitures....Quant on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage, rien de neuf sous le soleil, et les bobos écolos parisiens sont toujours aussi pitoyable. Et pourquoi ne pas chercher des traces de médicaments, ....on en trouverait aussi....interdisons les médicaments
commentaires agriculteurs

maxens1
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Les statistiques pour les nuls

mardi 29 avril 2014 - 15h52

Ils précisent: « Les résultats contenus dans ce dossier n'ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d'échantillons analysés, mais sont illustratifs de la problématique traitée », précise Générations futures"" A partir de ce moment là, cette étude devrait aller directement à la poubelle. Sinon, 30 enfants...de la campagne. ils auraient pu analyser également 30 enfants vivant en ville et comparer. Autre chose: les ordres de grandeur des traces de produits sont de l'ordre du picogramme, soit 10 puissance moins 12!!. Bref, typiquement l'étude bidon uniquement destinée à influencer le consommateur moyen. Et quand on lit leurs préconisations, ça fait froid dans le dos. Sur la santé et environnement, lire http://www.pseudo-sciences.org/
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