« Conscient des graves difficultés qu'entraîne la sécheresse pour les ressources fourragères des éleveurs », le Bureau commun des pailles et fourrages (BCPF) incite tous les acteurs du marché « à une ample mobilisation en vue de conclure sans retard des contrats de vente de paille », a-t-il souligné, le vendredi 13 mai 2011, dans un communiqué.
Ayant fait le point sur le perspectives d'approvisionnement du marché, le BCPF s'attend à ce que la sécheresse provoque un abaissement des rendements en paille « à 1,5-2 tonnes l'hectare, soit seulement deux tiers de la normale ». « Cela imposera de conserver plus d'hectares de paille par rapport à l'année dernière », ajoute le communiqué.
« A titre indicatif », la valeur agronomique de la paille, « sur la base du coût des engrais nécessaires pour la remplacer et en prenant en compte la perte de matière organique liée à son exportation, est évaluée en moyenne nationale à environ 25 € la tonne », précise-t-il.
Le BCPF fait également savoir qu'il « tient gratuitement à la disposition des intéressés des modèles dont ils peuvent s'inspirer pour contracter ».
Le BCPF compte parmi ses membres des organisations représentant notamment les producteurs et les utilisateurs de paille et fourrages.
Lire également :
- Sécheresse : Bruno Le Maire propose cinq « mesures urgentes » pour aider les agriculteurs (VIDEO)
- Sécheresse : les quintaux s'égrènent (tour de plaine)
- Sécheresse : des prairies déjà épiées
