« Face à la sécheresse actuelle, la France gère l'urgence et prend des mesures à court terme, mais ne résout pas la question du stress hydrique pour les années à venir », estime Philippe Gracien, porte-parole des professionnels des semences et de la protection des plantes dans un communiqué paru le mercredi 18 mai 2011.
Il précise que « certains projets (de recherches sur la tolérance à la sécheresse, ndlr.) sont très avancés ; certains ont même déjà abouti à l'obtention de variétés pratiquement commercialisables ». Ainsi, les agriculteurs du Middle West, aux Etats-Unis, devraient pouvoir bénéficier de deux variétés de maïs tolérantes à la sécheresse en 2011 et 2012.
« Les agriculteurs français doivent avoir le choix et bénéficier de toutes les solutions disponibles ou en développement dans le monde pour sécuriser les productions, tout en produisant mieux et de manière durable et répondre ainsi aux besoins de la société », soutient Philippe Gracien.
Selon lui, « le manque de volonté politique et d'investissements en recherche sur les biotechnologies végétales, dont notamment les OGM, en France est vraiment regrettable. Car la piste génétique semble une des solutions clés à la question du stress hydrique ».