A la veille des débats parlementaires sur la loi de modernisation agricole (LMA) et européens sur l'évolution de la Pac après 2013, les députés de l'UMP membres du groupe de travail sur la sécurité et l'indépendance alimentaire ont tenu jeudi leurs assises.
En conclusion, des travaux conduits par trois ateliers, Jean-François Copé, président du groupe de l'UMP à l'Assemblée nationale, a souligné que « produire et protéger devaient pouvoir faire bon ménage » dans les futures politiques agricoles.
En l'occurrence, a-t-il martelé, « il ne s'agit pas de réfléchir à la survie d'une profession mais de s'engager dans un vrai combat politique pour ne pas affaiblir l'UE sur ce secteur stratégique. Mais il a ajouté « que ce débat ne devait pas être un débat de spécialiste ; il y a un côté philosophique au sens noble, parce que l'alimentation c'est la vie ».
Rapporteur sur la LMA, le député Michel Raison a lui expliqué pourquoi l'agriculture ne pouvait pas se soumettre à la seule loi de l'offre et de la demande et pourquoi il fallait faire en sorte que la LMA soit le plus adaptée possible à la nouvelle Pac. Dans ce sens, a-t-il précisé, « la contractualisation est un début de régulation sur les prix et les volumes ».