Lors d’une conférence-débat initiée par les chambres d’agriculture au Parlement européen à Strasbourg le mardi 18 mai 2010 pour alimenter le débat sur la Pac après 2013, l’APCA a présenté la contribution des chambres.
Son président, Guy Vasseur, a plaidé pour un dispositif de soutiens rénové. Pour lui, il faut d’abord maintenir une agriculture compétitive garante de territoires dynamiques, avec une aide unique à l’hectare pour toutes les productions. Aide qui doit être renforcée par des soutiens spécifiques de compensation de handicaps naturels élargis et d’aides à la modernisation et à l’installation.
Pour compléter ce dispositif, l’APCA prône un troisième niveau de soutiens avec l’instauration d’aides flexibles (sur le modèle américain des paiements contracycliques) qui seraient activées en fonction de la situation conjoncturelle, des aides fléchées sur les productions les plus en difficulté.
« De 10 à 15 % du budget de la Pac pourraient être ainsi réservés pour les situations de crise, explique Guy Vasseur. Il faut sortir de la logique des DPU qui n’assurent pas un revenu aux agriculteurs. »
En parallèle, les chambres d'agriculture souhaitent que les outils européens de gestion des marchés soient maintenus, tels que des plafonds en volume et en valeur. Enfin, elles veulent que l’assurance climatique et sanitaire soit généralisée.