Les messages qui filtrent de la direction de l'Agriculture (DG VI) à la Commission européenne sont clairs : pour la première fois, les discussions sur la réforme de la Pac se feront en rapport avec les perspectives financières qui auront une incidence directe sur le projet final.
Témoin, cet analyste de la DG VI qui explique que les simulations vont bon train pour étudier les « critères les plus adaptés pour remplacer les références historiques dans l'attribution des aides aux producteurs ».
Dans l'entourage du commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, on reconnaît maintenant que si le budget global de l'UE est restreint, du fait des limites émises par plusieurs pays contributeurs (dont la France) celui de l'agriculture le sera aussi.
Par ailleurs, le fait que ce soit la première réforme à 27 Etats membres est un élément important qui balaie l'idée de modèle unique et qui rend encore plus délicat le fait de « gérer l'unité dans la diversité ».
A Bruxelles, on estime aussi que plus d'équité ne veut pas dire égalité au sens mathématique. Ce qui laisse penser que la convergence des aides entre les agriculteurs européens devrait cependant être modérée... dans un premier temps.
METTRE FIN A UNE PAC GASPILLEUSE...
jeudi 31 mars 2011 - 10h38
Bruxelles simule ??? On a l'impression de payer très cher des personnes pour "pédaler dans la choucroute" ??? La PAC 1993 avait été établie dans un contexte d'excédents... Nous voilà semble-t-il revenu vers des stocks faibles et peut être des pénuries ??? Pourquoi s'acharner à faire "compliqué" quand on peut faire simple ou au moins "plus simple". Seul le marché régule les prix et les quantités à produire alors pourquoi une PAC paperassiére inutile ??? Les aides sont des leurres et néfastes à la notion de responsabilité. Rien ne tombe du ciel, les fonds que l'on a donné à Pierre, on les a volé à Paul. La spoliation fiscale commence à bien faire et il serait temps que ces politiques arrêtent de jouer avec l'argent "volé"... Les denrées agricoles doivent être payées équitablement pour couvrir les couts de production et rémunérer le producteur à la hauteur de ses compétences et ses risques...Pas besoin d'aide pour cela ni pour maintenir le bricolage...