Les « quelques avancées » contenues dans la communication sur la réforme de la Pac après 2013, présentée jeudi par la Commission européenne, « ne suffisent pas à cacher les orientations libérales et les zones d'ombre », a estimé le Parti socialiste (PS), vendredi, dans un communiqué.
L'orientation générale est « toujours plus dictée par les marchés. La régulation reste pour la Commission un simple soutien en cas de crise », explique le PS.
« Pire, au-delà de la confirmation de la suppression des quotas laitiers, en faveur d'un mécanisme de gestion de long terme que nul ne connaît aujourd'hui, la Commission annonce la fin de l'organisation de la politique sucrière. La dérégulation est toujours considérée comme le facteur de la compétitivité », déplore-t-il.
Toutefois, le PS « prend acte d'une tonalité nouvelle, axée sur la nécessité d'un effort environnemental de l'agriculture européenne ». Il « salue les propositions d'une meilleure justice entre pays membres, d'une aide commune de base venant soutenir l'ensemble des agriculteurs européens, du plafonnement des aides directes et de la prise en compte de l'emploi dans les calculs, et des petites exploitations dans la diversité des agricultures européennes ».
Le parti « appelle la Commission européenne à prendre des dispositions concernant la concurrence, les perspectives budgétaires générales, la régulation, et la ventilation des aides entre les deux piliers, nécessaires pour permettre aux agriculteurs d'affronter l'avenir ».
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