Le commissaire européen Dacian Ciolos, qui a présenté le 18 novembre une communication sur l'avenir de la Pac après 2013, « a proposé une vraie vision, sans tabou, de l'agriculture de demain », ont affirmé les Vignerons indépendants, lundi, dans un communiqué.
Pour l'organisation syndicale, « certains axes forts de la Commission doivent désormais charpenter le corps des dispositions législatives qui s'écriront jusqu'en juillet 2011 ».
Elle souligne en particulier trois points :
• La politique agricole commune doit rester un élément essentiel de la politique communautaire. Cela signifie que la vision présentée ne pourra jamais prendre forme dans un budget « peau de chagrin ». La transition d'un modèle à un autre exige un accompagnement à la hauteur des enjeux. C'est dans l'intérêt non seulement des agriculteurs, mais de la société tout entière.
• Les petites exploitations sont le tissu vital de l'agriculture. En moyenne, la taille de l'exploitation d'un Vigneron indépendant est inférieure à 15 ha. La reconnaissance de son rôle économique, territorial, environnemental et culturel doit trouver sa concrétisation dans les dispositifs des premier et second piliers de la Pac.
• L'éco-conditionnalité des aides du premier pilier ne peut être utile que si elle se fait sans dégrader la compétitivité des exploitations, c'est-à-dire sans alourdissement des charges incompressibles. Sans quoi, les petites exploitations en seront les premières victimes.
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