« Le gouvernement doit interdire immédiatement toute cession, toute vente et toute culture de Mon 810, sans attendre que les sacs de semences soient dans les fermes prêts à être semés », a indiqué la Confédération paysanne dans un communiqué daté du 9 janvier 2012.
La profession apicole est en effet inquiète car « tout miel contenant le moindre grain de pollen de l'OGM Mon 810 est désormais interdit à la vente et doit être détruit ».
Or, depuis la fin de novembre 2011, le Conseil d'Etat a levé le moratoire interdisant la culture d'OGM.
Le syndicat agricole insiste : « Le gouvernement ne doit pas se contenter de promulguer un moratoire qui risque d'être cassé en quinze jours. Monsanto (qui commercialise Mon 810) n'a pas le droit d'interdire aux apiculteurs de vendre leur miel. »
Pour la Confédération paysanne, la liberté de produire des OGM ne doit pas interdire aux voisins de continuer à exercer leur activité, d'autant que l'impossibilité de la coexistence a été prouvée.
Le syndicat accompagné de l'Union nationale de l'apiculture française se rendra donc le vendredi 13 janvier 2012 au ministère de l'Ecologie pour vérifier que le gouvernement tient ses engagements (c'est-à-dire prendre de nouveau une clause de sauvegarde).
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