« Plus de 3.800 communes supplémentaires seront classées en zones vulnérables, avec toutes les contraintes que cela implique pour 63.000 exploitations », s'insurge la FNSEA dans un communiqué du 24 juillet qui fait suite au nouveau plan d'action présenté, la veille, pour éviter une condamnation assortie de lourdes sanctions financières.
« Cette extension massive repose de surcroît sur des critères de pollution des eaux marines et continentales, exigés par la Commission européenne, qui jusqu'à ce jour manquent singulièrement de fondements scientifiques », dénonce le syndicat.
Jugeant que les premières victimes de ce nouveau zonage seront les élevages et les petites exploitations, la FNSEA craint que ces décisions ne conduisent à un plan social de l'agriculture qui ne dit pas son nom. Plutôt que le dogmatisme, elle appelle une nouvelle fois à « penser autrement » pour intégrer les bonnes pratiques et les innovations dans les programmes d'action. Plus qu'une obligation de moyens, elle réclame une obligation de résultat.
Titre
vendredi 25 juillet 2014 - 10h08
De toutes façons , si les cours ne remontent pas cette année, on est cuits. On travaille à perte ou au prix de revient. Deux ans de plus seront intenables. A t on chiffré combien coûtent toutes les mesures environnementales à l'ensemble des agriculteurs et donc quel revenu manque avec tout ça à la "ferme France": c'est aussi une tréorerie qui manque pour( investir.. Tous ces politiques ne sont pas conscients que c'est pour certains la balle du coup de grace.