Dans un communiqué paru mardi, l'Inra annonce que des chercheurs de l'Inra, du CNRS et du Cirad, en collaboration avec des collègues tchèques, ont « élucidé le rôle crucial d'une protéine qui permet à la plante de percevoir son environnement, mais aussi d'activer la bonne réponse adaptative en fonction des conditions du milieu ». Ainsi, moins il y a d'azote dans le sol, plus les plantes sont efficaces pour l'utiliser.
Cette protéine de la membrane des cellules racinaires assure la perception du nitrate (principale source d'azote dans le sol) ainsi que son transport dans les racines. Elle permet ainsi aux plantes de déclencher des réponses adaptatives au manque d'azote. Elle entraîne par ailleurs des modifications de l'architecture du système racinaire, de la régulation d'autres protéines du transport de nitrate, de l'expression de nombreux gènes...
« Cette protéine met en œuvre non pas un seul, mais plusieurs mécanismes de signalisation du nitrate qui activent sélectivement des réponses différentes en fonction des conditions du milieu », souligne l'Inra.
Publiés dans la revue Nature Plants le 2 mars 2015, ces travaux réalisés sur la plante modèle Arabidopsis thaliana, « ouvrent de nombreuses perspectives, notamment vers l'identification de plantes mieux adaptées aux faibles doses d'engrais ».
bienmais
mercredi 04 mars 2015 - 18h34
reste a convaincre ministres et zadistes tellement toute science les debecte... ces gens là ne desirant qu'un retour a la paysannerie moyen-ageuse ...