Selon l'ASP (Agence de services et de paiement), le paiement des mesures agro-environnementales (MAE) devraient intervenir « lors de la première décade de mars ». Les paiements devraient s'étaler de mars à Avril. Ce sont en particulier les MAE « Agriculture biologique » et « territorialisées » qui sont pénalisées par les retards de paiement.
Le paiement de ces MAE subit de manière récurrente des retards d'instruction et de paiement. La campagne de 2010 n'y échappe pas. La responsabilité en incomberait aux développements informatiques complexes du logiciel Osiris. Selon nos informations, ces problèmes informatiques seraient résolus et les DDT peuvent reprendre la main sur les dossiers.
De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ces retards de paiement : la FRSEA, les JA et la chambre régionale d'agriculture de la Bretagne, par la voie parlementaire via le sénateur Michel Doublet (Charente-Maritime, UMP) ou encore la Confédération paysanne de la Vendée.
Dans un communiqué du 18 février, la Confédération paysanne de la Vendée estime que « pour le ministère l'ordre de priorité dans le paiement des aides est le suivant :
1. aides du premier pilier (DPU, etc.),
2. ICHN,
3. PHAE (prime herbagère)
4. et, en dernier, toutes les autres aides.
Chacun interprétera cet ordre de priorités, mais celui-ci n'excuse pas la situation actuelle. Les ministres, quant à eux, sont toujours payés à temps. Les difficultés logistiques qui sont à l'origine des retards de paiement des MAE ne sont pas inévitables. Il existe un manque de volonté politique évident qui aboutit à ce genre de dysfonctionnements. La dégradation des mises en paiement des MAE est sans aucun doute le moyen le plus efficace de ne pas inciter à leur développement. »