Faisant suite à son conseil d'administration, l'AGPM demande à nouveau un accès plus large aux facteurs de production. Elle souligne en effet dans son communiqué du 30 juin les grandes difficultés économiques des producteurs de maïs, pris en étau entre prix bas, sans perspective majeure de progression à l'échelle mondiale, et des charges élevées dans un contexte de baisse des DPU.
L'AGPM rappelle ainsi que le stockage de la ressource en eau est la première condition de réalisation du rendement et la meilleure assurance pour les cultures, en particulier face aux changements climatiques annoncés.
Les producteurs de maïs souhaitent aussi l'accès à plus d'innovation dans les semences et dans les solutions phytosanitaires, indispensables pour protéger le maïs et assurer une production de qualité. « A ce titre, il est fondamental que le plan Ecophyto 2, qui sera bientôt publié, reste réaliste et pragmatique dans ses objectifs », ajoute le syndicat agricole.
Si l'AGPM salue les efforts faits sur les dispositifs d'assurance, elle insiste sur leur insuffisance pour garantir le revenu des maïsiculteurs et sur la nécessité de progresser sur le volet fiscal pour favoriser une épargne mobilisable plus facilement en cas d'aléas.
« La productivité est une notion majeure du développement durable pour satisfaire tous les enjeux alimentaires, climatiques, énergétiques et le maïs y a une carte à jouer », ajoute Daniel Peyraube, président de l'AGPM.