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Loup 

Un tir de prélèvement autorisé dans les Hautes-Alpes

Publié le lundi 01 août 2011 - 14h33

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La préfète des Hautes-Alpes a décidé d'autoriser un tir de prélèvement, c'est-à-dire l'abattage d'un loup, afin de protéger des troupeaux de moutons ayant subi plusieurs attaques dans le massif du Dévoluy, selon un arrêté.

 

Le tir de prélèvement peut avoir lieu de jour comme de nuit entre le 29 juillet et le 29 août 2011 afin d'assurer la protection des troupeaux situés sur les « unités pastorales » de Saint-Etienne-en-Dévoluy et d'Agnières-en-Dévoluy, indique l'arrêté. Deux lieutenants de louveterie sont chargés de l'organisation des opérations.

 

Le tir de prélèvement, réalisé sous le contrôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), n'intervient qu'en dernier recours, quand toutes les méthodes de prévention des attaques ont échoué.

 

La préfète des Hautes-Alpes, Francine Prime, souligne dans l'arrêté que les groupements pastoraux attaqués par le loup ont installé dès 2009 un gardiennage et des parcs électrifiés pour protéger leurs troupeaux.

 

Ces protections ont été complétées par des mesures d'effarouchement sonore et lumineux ainsi que par la présence de chiens de protection à Saint-Etienne-en-Dévoluy. Enfin, des tirs de défense ont été autorisés à l'été de 2011.

 

Malgré cela, les troupeaux ont subi en juillet deux attaques à Agnières-en-Dévoluy, qui ont tué ou blessé seize moutons, et deux autres attaques à Saint-Etienne-en-Dévoluy, qui ont tué ou blessé dix-huit moutons.

 

Au début de la semaine, la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence avait elle aussi autorisé un tir de prélèvement du loup. Le nombre des loups qu'on peut tuer en France est fixé à six pour 2011-2012. Depuis 2004, seuls six prédateurs ont été abattus dans ce cadre.

 

Face aux éleveurs lassés des attaques de loups, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'est dite mercredi prête à assouplir le protocole qui leur permet d'en abattre, sous certaines conditions.

 

La ministre a notamment évoqué de possibles nouvelles mesures comme la mise en place d'un « arrêté de défense automatique qu'on prendrait à l'année sur toutes les zones attaquées l'année précédente ».

 

 

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