« La détresse des éleveurs est à son comble », alerte la FNSEA qui demande d'urgence une rencontre aux ministres concernés par la gestion du loup afin de « leur proposer des solutions efficaces ».
« Les attaques continues de loups plongent les éleveurs et les bergers dans un véritable enfer au quotidien. Les dégâts sur les troupeaux sont considérables et ne cessent de progresser d'années en années : 1.500 en 2000, 3.800 en 2005 et au moins 5.000 en 2012. La détresse des éleveurs est à son comble », alerte la FNSEA dans un communiqué du 14 août.
« Tel est le résultat d'une politique laxiste de l'Etat. Alors que les promesses et les arrêtés répondent déjà bien mal aux demandes de la profession, les plans ne sont pas respectés : les prélèvements prévus dans les plans loups successifs pour diminuer la prédation ne sont pas effectués, les cœurs de parcs nationaux dans lesquels aucun prélèvement ne peut être réalisé contribuent à un développement anarchique des populations de loups... »
« Les moyens de protections proposés aux éleveurs sont dérisoires et montrent clairement leurs limites : les éleveurs ne peuvent pas assurer seuls la protection de leurs troupeaux. »
« Ainsi la FNSEA demande, notamment, le respect des arrêtés ministériels qui fixent le nombre de loups à prélever, par des moyens et des méthodes de prélèvement efficaces... L'Etat doit jouer son rôle et assumer sa responsabilité dans les prélèvements et ne pas se défausser sur les éleveurs. »
« La FNSEA demande d'urgence une rencontre avec les ministres en charge de l'agriculture, de l'écologie et du tourisme pour leur proposer des solutions efficaces afin de répondre au désarroi des éleveurs et sauver l'économie montagnarde », conclut le communiqué.