accueil  Accueil / Actualités / Loup/Alpes-Maritimes : aucun animal tué par des tirs de défense depuis 2004

Loup/Alpes-Maritimes

Aucun animal tué par des tirs de défense depuis 2004

Publié le jeudi 29 juillet 2010 - 11h54

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Certains éleveurs sont autorisés depuis 2004 à des tirs de défense contre le loup dans les Alpes-Maritimes, mais aucun animal n'a été tué depuis, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture des Alpes-Maritimes, attaquée pour ces tirs par la Fondation Brigitte Bardot.

 

Les tirs de défense, qui visent à permettre aux éleveurs de protéger leurs troupeaux et peuvent éventuellement être létaux, ont été autorisés en France en 2004, sous des conditions très strictes, le loup étant une espèce protégée. Depuis 2008, les autorisations sont délivrées localement par les préfectures.

 

Aucun animal n'a été tué dans ce cadre depuis, que ce soit dans les Alpes-Maritimes ou un autre département, selon Patrice de Laurens, directeur départemental adjoint de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

 

« Les éleveurs n'y sont jamais arrivés », a-t-il dit. « Les seules armes autorisées sont des armes à canon lisse dont la portée utile est d'environ 100 mètres, ce qui est très faible », a-t-il ajouté. « Le but des tirs de défense n'est pas de tuer, mais de dissuader le loup d'attaquer un troupeau, et de l'inciter à la prédation sur les animaux sauvages », a-t-il poursuivi.

 

Dix éleveurs, sur quinze l'ayant demandé, sont actuellement autorisés dans le département à effectuer ces tirs, après avoir prouvé qu'ils ont pris toutes les mesures de protection possible (chiens, enclos...) et qu'ils ont été victimes d'une attaque de loup.

 

La Fondation Brigitte Bardot avait accusé lundi dans un communiqué le préfet des Alpes-Maritimes d'encourager « des comportements meurtriers, coupables, envers une espèce protégée et vulnérable » et lui avait demandé de « ne plus armer les bergers ».

 

Les loups, apparus en France en 1992 dans le parc du Mercantour, seraient aujourd'hui 180 dans l'Hexagone. Six loups ont été tués depuis 2004 en France dans le cadre de tirs dits « de prélèvement », selon M. de Laurens.

 

En 2009, 1.045 brebis ont été victimes du loup, pour un coût de 293.000 euros, a-t-il précisé.

 


Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK