La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) fait le constat jeudi que « sa légitime revendication d'un prix du lait à 340 euros les 1.000 litres en janvier n'a pas été suivie par certaines entreprises laitières ».
« Les industriels ne peuvent pas d'un côté nous assurer que l'année 2013 sera conforme à nos attentes concernant notre juste rémunération et rechigner à faire un effort dès le début de cette nouvelle année. C'est un signe dont les éleveurs laitiers ont besoin », indique la FNPL.
Il ne s'agit pas pour la FNPL « de faire preuve d'opportunisme électoral mais d'obtenir une répercussion de la hausse des charges subies par les éleveurs depuis de longs mois ».
Le coût de l'alimentation animale pèse fortement sur le revenu des producteurs de lait, indique l'organisation. « Le constat est sans appel si on se réfère aux revenus prévisionnels de 2012. C'est une triste réalité : l'élevage est en queue de peloton. »
Dans ce contexte, « la FNPL appelle tous les maillons de la filière laitière à leur responsabilité. Les producteurs de lait ne peuvent pas être les seuls à se serrer la ceinture. Une meilleure répartition des marges, dans toute la filière laitière, est vitale. »
Le marché français laitier ne fonctionne pas, indique la FNPL. « D'un côté, des associations de consommateurs dénoncent la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires. De l'autre, de trop nombreux producteurs de lait s'interrogent quant à leur avenir d'éleveur laitier. »
« Les relations de la grande distribution avec ses fournisseurs de l'agriculture (amont et intermédiaires) ne sont pas normales. Le seul rapport de force n'est pas la bonne méthode. »
Aussi, pour la FNPL « il serait temps que les pouvoirs publics, conscients que les producteurs de lait ne peuvent supporter ce marché de dupe, proposent des solutions concrètes ».
Marcel
vendredi 11 janvier 2013 - 14h06
marcel tu preferes quoi faire l'amour ou noel ,noel repond t'il c'est plus souvent moi aussi j'aimerai que les elections aux chambre d'agriculture soient plus souvent enfin la FNPL a compris que a la vitesse de demande de cessation elle n'avait pas longtemps à vivre.Car sur mon secteur on parle de 68 arrets pour les PA et une vingtaine dans le 40 Par precaution je me suis inscrit pour la nouvelle campagne! crocodile40.