Lors de son congrès national, le 10 janvier 2012 près de Montargis (Loiret), l'Organisation des producteurs de grains (OPG, branche spécialisée de la Coordination rurale) a défendu l'idée que l'eau était abondante et que l'irrigation devait se développer.
« Il va falloir doubler l'irrigation dans les vingt prochaines années pour assurer la sécurité alimentaire en Europe », a indiqué Nicolas Jacquet, président de l'OPG. Et d'expliquer : « Doubler l'irrigation signifie passer de 5 milliards de mètres cubes d'eau à 10 milliards prélevés, ce qui représente moins de 10 % des 175 milliards de mètres cubes d'eau de pluie annuelle. Ce serait possible, sans mettre en péril la ressource. »
Alors qu'à chaque printemps, les yeux des irrigants sont fixés sur l'évolution du niveau des nappes, et que l'Administration souhaite limiter l'irrigation, l'OPG estime que l'eau est abondante.
Une notion détaillée par Henri Voron, ingénieur agronome et coauteur du livre « Pour en finir avec les histoires d'eau, l'imposture hydrologique » : « Les décisions politiques sont prises sur le préjugé que l'on va manquer d'eau. Mais les chiffres scientifiques prouvent le contraire. Globalement, l'irrigation en France est marginale. Seules quelques petites rivières au niveau très local et le haut bassin de la Garonne devraient faire l'objet d'une gestion fine pendant l'été. »
Henri Voron cite, par exemple, le chiffre du BRGM sur la capacité de la nappe de Beauce : 30 milliards de mètres cubes d'eau. « La variation des nappes est contracyclique. On ne connaît pas les facteurs de ces variations. Sur cent ans, il n'y a aucune corrélation scientifique entre le débit de la Loire ou de la Seine, les changements climatiques et l'état de la nappe. Une gestion annuelle n'est pas adaptée. »
Selon l'ingénieur, la France étant un des pays les plus humides au monde, la gestion de la ressource ne devrait pas être aussi exigeante que celle d'un pays désertique.
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dimanche 13 janvier 2013 - 19h54
bravo mr VORON je vous felicite de faire eclater la verite au grand jour avec le principe de precaution on veut maintenir le monde agricole dans la soumission a la sacro sainte ecologie