Mardi midi, sortant d'une rencontre avec le médiateur des contrats, une délégation des groupements de producteurs livrant leur lait à Lactalis a appelé les éleveurs à attendre que le médiateur réponde aux saisines qu'ils lui ont soumises, plutôt que de signer le contrat qui leur est proposé. Ils espèrent cette réponse pour le 7 mars, date à laquelle ils se réuniront pour envisager les suites à donner au dossier.
Les groupements espèrent que ces réponses faciliteront la reprise des négociations avec l'entreprise. Le médiateur leur en a déjà livré une : « Si Lactalis supprime les primes qu'il verse [aux éleveurs qui n'auront pas signé d'ici au 31 mars, NDLR], ce serait une rupture abusive de la relation commerciale, affirme Franck Guehennec, le coordinateur des groupements Lactalis. Eleveurs et groupements pourraient alors aller au contentieux. »
Lactalis laisse jusqu'au 31 mars 2012 aux éleveurs pour signer sa proposition de contrat. Il a aussi envoyé aux groupements une convention de fonctionnement. « C'est une coquille vide, dénonce Franck Guehennec. On ne pourra même pas parler de volume et de prix du lait. Je me désole de l'attitude de Lactalis par rapport aux autres entreprises qui ont reconnu les organisations de producteurs. »
Quant à la reprise des négociations, les groupements les appellent de leurs vœux. Et ajoutent que si Lactalis y revient, ils demanderont la présence du médiateur. Ce dernier aurait accepté à partir du moment où l'industriel serait lui aussi d'accord pour qu'il assiste aux discussions.
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mercredi 29 février 2012 - 11h56
ce n'est pas parce que les coops paient mal les producteurs, que tout le monde doit etre payé en dessous de ses prix de revient.Allez voir les études de l'institut de l'élevage sur le prix de revient moyen avec ou sans main d'oeuvre, vous verrez qu'aujourd'hui personne n'est payé de son travail et ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend. La Belgique est déja payé 280 euros tonne