Lundi midi, lors d'une conférence de presse organisée au Salon international de l'agriculture, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a annoncé qu'elle s'invitera dans les jours qui viennent dans les box où ont lieu les négociations commerciales entre l'industrie laitière et la grande distribution. L'organisation syndicale se concentrera en particulier sur deux enseignes : Leclerc et Carrefour.
« Nous avions affiché que l'enjeu, pour nous en 2014, serait le respect des contrats, rappelle Thierry Roquefeuil, le président de la FNPL. Mais depuis quelques jours, les bruits de couloir disent que les distributeurs ont du mal à accepter une hausse des tarifs des produits laitiers. »
Or, pour le syndicaliste, nul doute n'est permis. Sur les six premiers mois de l'année, les indicateurs de marché sont en faveur d'une nouvelle hausse du prix du lait.
Alors, entre des distributeurs qui disent que les industriels laitiers demandent des hausses de tarifs démesurées, et des transformateurs qui assurent que les enseignes refusent leurs tarifs, la FNPL a choisi. Elle ira vérifier sur place. « C'est dans la logique de la loi Hamon, plaide André Bonnard, le trésorier de la FNPL. Pourquoi ne pas mettre le producteur de matière première autour de la table. »
Cette annonce de la FNPL fait écho à l'appel à la raison lancé le 19 février, par la Fédération nationale de l'industrie laitière (Fnil). Les industriels privés demandaient à la grande distribution de sortir de la guerre des prix, destructrice de valeur pour l'ensemble de la filière.
enfin
mardi 25 février 2014 - 09h44
*nous allons peut etre savoir bientot qui est le menteur a qui profite le bas prix du lait. c'est bien dommage que cela ne se soit fait plus tot.