« Les laiteries, qu'elles soient coopératives ou privées, continuent de collecter le lait », constate l'Organisation des producteurs de lait (OPL). Or les producteurs « ne connaissent pas, pour la plupart, le prix qui leur sera payé pour cette marchandise livrée en ce mois d'avril déjà bien entamé ! »
Pourtant, à la suite de la grève du lait de 2009, M. Sarkozy et M. Le Maire « avaient largement communiqué sur cette situation inacceptable et appuyé le fait que les laiteries devraient dorénavant avoir l'obligation d'annoncer le prix à la production le mois précédent les livraisons », rappelle le syndicat laitier de la Coordination rurale.
Or, « qui dans notre société peut accepter de travailler, de livrer un client, sans savoir à quel prix il vend sa marchandise, interroge l'OPL. Aujourd'hui, en avril 2012, rien n'a changé et les producteurs de lait sont toujours considérés comme les esclaves de l'agroalimentaire ».